Homo Bulla
Ce projet pluridisciplinaire s'inscrit dans le contexte artistique personnel d'Anthony Rousseau.
En effet, il est une amplification des recherches sur les différentes interfaces (tangibles et sans contact) et sur la question du « spect-acteur » à l'oeuvre, notamment à travers l'aspect narratif.À partir de 2009, il s'oriente vers la réalisation d'oeuvres interactives et multimédia, avec comme domaine de réflexion la question de l'interface notamment avec l'installation TRAME (2009), qui met en place une interface textile interactive. Chaque pièce, aussi différente soit-elle, est l'occasion de proposer à un large public, de nouveaux protocoles et de nouveaux usages de l'oeuvre grâce à des technologies issues des jeux vidéos et du domaine de la communication (l'installation Convergence 1.0 (2010) utilise par exemple une caméra Kinect© issue des jeux vidéos comme interface sans contact).
Ici, la question du souffle comme moyen d'interaction fait écho à l'installation emblématique de Edmond Couchot, de Michel Bret et de Marie-Hélène Tramus « Je sème à tout vent » (1990).
Homo Bulla met en place un dialogue simplifié et immédiat entre l'Homme et la Machine pour générer une oeuvre ouverte (à l'interprétation, à l'appropriation…).
Ce projet ne cherche pas à (re)produire du réel mais propose d'investir, d’insuffler d'autres réalités, notamment narratives, dont la force éolienne devient le système opérant. Elle commande les apparitions, les enchainement et les modulations des divers éléments iconographiques et musicaux.