Le chant du mort
Le chant du mort (2023)
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Le chant du mort (2023)
Regarde, il est seul,
Regarde le maintenant...
Je suis né, au pays des bœufs et des sorciers,
Chemin du calvaire étreint des larmes du ciel,
Enfant hurlant dans la nuit argentée,
Apaisé des animaux rieurs, sacrifiés sur l'autel.
La magie noire des cercles feux follets,
Envahit, tel Janus agonisant, parmi les âmes,
Seigneur avisé, qui virevolte au milieu des flammes,
Elle danse, déesse nue aux cheveux dorés.
Ciel orangé foudroyé des morsures matinales,
Des excès et des tristesses éphémères,
S'élèvent les incantations bestiales,
Du pèlerin aveugle et fier.
La caresse le long de son cou immaculé,
La lame froide, sang rouge vif sur la terre battue,
Dégouline de sa gueule tuméfiée,
Le dernier sourire de l'enfant repu.
Vieille oriflamme souillée, d'un coin de l'oeil livide,
La puanteur des viscères, assouvi du spectacle morbide,
Corbeau, prophète en son pays,
Mauvaise augure de la divine comédie.
Je suis mort, au pays des bœufs et des sorciers,
Chemin du calvaire étreint des larmes du ciel,
Adulte hurlant dans la nuit argentée,
Apaisé des animaux rieurs, sacrifiés sur l'autel.
Le chant du mort (2023)
Regarde, il est seul,
Regarde le maintenant...
Je suis né, au pays des bœufs et des sorciers,
Chemin du calvaire étreint des larmes du ciel,
Enfant hurlant dans la nuit argentée,
Apaisé des animaux rieurs, sacrifiés sur l'autel.
La magie noire des cercles feux follets,
Envahit, tel Janus agonisant, parmi les âmes,
Seigneur avisé, qui virevolte au milieu des flammes,
Elle danse, déesse nue aux cheveux dorés.
Ciel orangé foudroyé des morsures matinales,
Des excès et des tristesses éphémères,
S'élèvent les incantations bestiales,
Du pèlerin aveugle et fier.
La caresse le long de son cou immaculé,
La lame froide, sang rouge vif sur la terre battue,
Dégouline de sa gueule tuméfiée,
Le dernier sourire de l'enfant repu.
Vieille oriflamme souillée, d'un coin de l'oeil livide,
La puanteur des viscères, assouvi du spectacle morbide,
Corbeau, prophète en son pays,
Mauvaise augure de la divine comédie.
Je suis mort, au pays des bœufs et des sorciers,
Chemin du calvaire étreint des larmes du ciel,
Adulte hurlant dans la nuit argentée,
Apaisé des animaux rieurs, sacrifiés sur l'autel.
Regarde, il est seul,
Regarde le maintenant...
Il est temps de faire sa révérence,
Sans cri, ni défiance,
Le temps est venu,
De prendre sa main décharnée,
Aujourd'hui il est, demain, qui sait ?
Sur le chemin des soupirs,
Ricanements de la vermine, fous rires,
Mord la poussière, adieu,
Je me meurs, Monsieur !
Regarde le maintenant...
Il est temps de faire sa révérence,
Sans cri, ni défiance,
Le temps est venu,
De prendre sa main décharnée,
Aujourd'hui il est, demain, qui sait ?
Sur le chemin des soupirs,
Ricanements de la vermine, fous rires,
Mord la poussière, adieu,
Je me meurs, Monsieur !